Nathalie Ziegler Pasqua
Perchée, suspendue, toujours plus haut !
Près des étoiles, une aile, une plume, un éclat, un rayon vous transperce l’œil,
un éclat, une étincelle, doux et chaud, fin et tranchant comme une lame,
l’œuvre de Nathalie illumine l’espace.
De l’alchimie du feu, entre ciel et terre, c’est le règne de la suspension…
Défit à la gravitation, éléments perchés, astres merveilleux, rencontre d’une autre dimension…
A 8 ans, Nathalie, regarde les étoiles, les avions, les nuages, le ciel et l’univers qui lui sourit…
Un père ingénieur dans l’aéronautique, un oncle a l’origine du Concorde et du groupe Airbus, Nathalie prends alors, contre et malgré tous, un aller simple pour l’Opéra de Paris, armée, sans le savoir d’un regard de pilote de chasse à 12/10ème…
Quelques jours, semaines, mois, années plus tard, après milles envolées et levés de rideaux, de Paris à Tokyo, Moscou ou Londres,
sous l’oeil expert de ses maîtres, Rudolf Noureev, Jérome Robins, Mats Ek, … toujours plus haut, plus près des étoiles, Nathalie s’envole,
et sans se brûler les ailes, se pose, dans un coup de tonnerre dans ce qui devient son atelier de sculpteur.
Sculpter, la lumière, le reflet, le mouvement, le figer, dans le temps, dans l’espace, en trois dimensions.
Sa matière, depuis toujours, le sable !
Sable qui file, enfant entre ses doigts, sable poussière d’étoile, silice, qui grandit, puis devient feu, pour enfin des mains de maîtres verrier de la manufacture de Saint-Just se transforme en verre précieux, et comme une poignée de sable jetée au ciel, reste perché suspendu, entre ciel et terre, matière et nuages, ombres et lumières, les suspensions de Nathalie sont maintenant dans le ciel et brillent à coté des étoiles…